Quelques poèmes tristounets
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Quelques poèmes tristounets
Je te vois plonger mon ami
T'étaler de toute ta hauteur
Sur un parfum de pluie battante
De mon air compatissant
Repêché dans des zestes de politesse
Je t'écrase le crâne contre le sol
En clamant mon désespoir
Mon ami tu saignes à présent
Et contemples les restes de ta vie
Le poids de mon talon te heurte
Je prends ta tête dans mes mains
Désormais souillées de ton sang
Et te montre le pantin pitoyable
Que tu es devenu.
J'ai le culot d'appeler cela de l'aide
Mais mon ami je suis toi
Et c'est moi que ton aide enfonce.
°°°
Dites-moi que c'est un cauchemar, une invention, une obscure psychose
Bercez-moi d'illusions encore quelques temps
Il parait si inconcevable que le retour soit plus douloureux encore
Que l'enfer, et la solitude de ces derniers mois d'agonie
Trouvez-moi une maladie quelconque, autisme, paranoïa, schyzophrénie
Mais ne me dites pas que c'est la réalité que je contemple
Le déni que je côtoie, le mépris que je vois
Laissez-moi planer, laissez-moi continuer à les surdoser
Ces petits brins de paradis, où rien ne blesse, où rien ne compte
Laissez-moi croire en mes doux rêves d'Amitié
Déjà abandonnée, persécutée par mon propre sang
Me voici face à l'inhumaine réalité, que peut-être
J'ai connue toute ma vie, mais que, perdue dans mes pensées
J'ai négligé. Mon seul espoir de (re)trouver goût en la vie
Vient de s'éteindre sous mes yeux.
°°°°
Manger pour donner l'illusion de la vie
Danser pour sentir la peine des muscles
Pour surprendre cet élan de vie-talité
Comater devant l'illusion moderne
En tentant en vain de se l'approprier
Etoile invisible aux yeux du Soleil
Enfant de nacre qui se couche avec la Lune
Animal curieux malgré tout retranché
Bercé par le doux bruit de la vie extérieure
Attentif à la clameur d'un monde inconnu
Un monde admiré, redouté et méprisé
T'étaler de toute ta hauteur
Sur un parfum de pluie battante
De mon air compatissant
Repêché dans des zestes de politesse
Je t'écrase le crâne contre le sol
En clamant mon désespoir
Mon ami tu saignes à présent
Et contemples les restes de ta vie
Le poids de mon talon te heurte
Je prends ta tête dans mes mains
Désormais souillées de ton sang
Et te montre le pantin pitoyable
Que tu es devenu.
J'ai le culot d'appeler cela de l'aide
Mais mon ami je suis toi
Et c'est moi que ton aide enfonce.
°°°
Dites-moi que c'est un cauchemar, une invention, une obscure psychose
Bercez-moi d'illusions encore quelques temps
Il parait si inconcevable que le retour soit plus douloureux encore
Que l'enfer, et la solitude de ces derniers mois d'agonie
Trouvez-moi une maladie quelconque, autisme, paranoïa, schyzophrénie
Mais ne me dites pas que c'est la réalité que je contemple
Le déni que je côtoie, le mépris que je vois
Laissez-moi planer, laissez-moi continuer à les surdoser
Ces petits brins de paradis, où rien ne blesse, où rien ne compte
Laissez-moi croire en mes doux rêves d'Amitié
Déjà abandonnée, persécutée par mon propre sang
Me voici face à l'inhumaine réalité, que peut-être
J'ai connue toute ma vie, mais que, perdue dans mes pensées
J'ai négligé. Mon seul espoir de (re)trouver goût en la vie
Vient de s'éteindre sous mes yeux.
°°°°
Manger pour donner l'illusion de la vie
Danser pour sentir la peine des muscles
Pour surprendre cet élan de vie-talité
Comater devant l'illusion moderne
En tentant en vain de se l'approprier
Etoile invisible aux yeux du Soleil
Enfant de nacre qui se couche avec la Lune
Animal curieux malgré tout retranché
Bercé par le doux bruit de la vie extérieure
Attentif à la clameur d'un monde inconnu
Un monde admiré, redouté et méprisé
Re: Quelques poèmes tristounets
Hello,
J'aime bien l'idée générale des textes, et le lyrisme qui en ressort. Un long cri qui s'écoule de la gorge d'un loup dans la nuit, ce doit être ça.
Dans le deuxième texte, j'aime bien le "vie-talité", et dans l'autre, les figures employées. C'est joli. "Enfant de nacre qui se couche avec la lune", c'est un vers superbe.
J'aime bien l'idée générale des textes, et le lyrisme qui en ressort. Un long cri qui s'écoule de la gorge d'un loup dans la nuit, ce doit être ça.
Dans le deuxième texte, j'aime bien le "vie-talité", et dans l'autre, les figures employées. C'est joli. "Enfant de nacre qui se couche avec la lune", c'est un vers superbe.
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