Libre propos sur thème imposé : Non
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Libre propos sur thème imposé : Non
Annales 2002. Sujet de concours d'entrée à l'ESJ Lilles.
Premier jet, premier brouillon, première boulette dans la corbeille. Je viens de le retrouver, et je trouve ça... merdique.
Premier jet, premier brouillon, première boulette dans la corbeille. Je viens de le retrouver, et je trouve ça... merdique.
Simple mot de la langue française, il est avant toute chose le contraire du "oui". Une négation pure et dure. Simpliste. Le "non" vient tout naturellement aux lèvres de celui qui est en désaccord avec la question que l'on lui a posée.
Pourquoi dit-on non ?
Quand dit-on non ?
C'ets un des premiers mots que l'enfant emploie devant ses parents, après "maman" et "papa". Un des premiers mots de l'école, face à la maîtresse ou aux petits copains de la cour de récréation. Un des rares mots que l'adolescent en mal d'attention sait encore dire à l'égard des demandes parentales. Et il reste l'un des maîtres de l'orchestre des mots de l'adulte.
Le non s'avère être d'abord dans l'actualité banale de la vie courante. Le premier dans une vie amoureuse, et d'autres encore qui suivent désordonnés. Le non auquel personne ne songe au vu de son habituel refrain, "non je ne veux pas de fromage", "non je n'aime pas cette musique". La négation rythme sans foi ni loi les tristes paroles de nos vies.
Le "non" catégorique apparaît aujourd'hui sur nos écrans, ou sur les affiches que l'on trouve dans les rues de nos villes. C'est un "non" général que l'on prononce tous ensemble, comme un choeur à l'unisson. C'est un cri pour Sam, qui ne boit pas et ramène ses amis en vie. Ce sont les tomates pourries jetées sur le sida, au profit du préservatif. C'est le rejet du cancer et les alertes données, les appels au vaccin. Ce sont les artistes qui nous invitent à protéger nos oreilles en baissant le son.
C'est aussi le refus de la pauvreté avec les Restos du Coeur, et les actions menées contre l'intolérance et le racisme. Ce non que l'on pousse ensemble.
C'est aussi un cri poussé à l'aide de mégaphones, dans les rues pavées. C'est la démonstration du mécontentement des gens, du peuple français. C'est le slogan répétitifs des manifestations.
Rappelez vous en 1968, surtout le mois de mai. Les étudiants se sont retrouvés dans les rues à jeter des pavés. Un mécontentement commun. C'était un adressé au général De Gaulle qui démissionna un an plus tard. Trente ans passés, il y a eu le non à Jacques Chirac, dissolvant une assemblée nationale qui s'est retrouvée à l'opposé. On a vu un non au racisme et au négationnisme, en refusant Jean Marie Le Pen au deuxième tour en 2002. C'était un non muet mais commun à tous. Le non plus récent fut celui adressé au projet de Constitution européenne.
Mais le non, qu'il soit politique, économique ou bien habituel a plusieurs formes. Gestuel, muet, parlé... Plusieurs langues. Nein, no, iie, ne, non. Toujours est-il qu'il a toujours le même sens.
Sauf si l'on parle du cap Non, sur la côte occidentale marocaine, ou du Non, ce chapeau vietnamien...
Pourquoi dit-on non ?
Quand dit-on non ?
C'ets un des premiers mots que l'enfant emploie devant ses parents, après "maman" et "papa". Un des premiers mots de l'école, face à la maîtresse ou aux petits copains de la cour de récréation. Un des rares mots que l'adolescent en mal d'attention sait encore dire à l'égard des demandes parentales. Et il reste l'un des maîtres de l'orchestre des mots de l'adulte.
Le non s'avère être d'abord dans l'actualité banale de la vie courante. Le premier dans une vie amoureuse, et d'autres encore qui suivent désordonnés. Le non auquel personne ne songe au vu de son habituel refrain, "non je ne veux pas de fromage", "non je n'aime pas cette musique". La négation rythme sans foi ni loi les tristes paroles de nos vies.
Le "non" catégorique apparaît aujourd'hui sur nos écrans, ou sur les affiches que l'on trouve dans les rues de nos villes. C'est un "non" général que l'on prononce tous ensemble, comme un choeur à l'unisson. C'est un cri pour Sam, qui ne boit pas et ramène ses amis en vie. Ce sont les tomates pourries jetées sur le sida, au profit du préservatif. C'est le rejet du cancer et les alertes données, les appels au vaccin. Ce sont les artistes qui nous invitent à protéger nos oreilles en baissant le son.
C'est aussi le refus de la pauvreté avec les Restos du Coeur, et les actions menées contre l'intolérance et le racisme. Ce non que l'on pousse ensemble.
C'est aussi un cri poussé à l'aide de mégaphones, dans les rues pavées. C'est la démonstration du mécontentement des gens, du peuple français. C'est le slogan répétitifs des manifestations.
Rappelez vous en 1968, surtout le mois de mai. Les étudiants se sont retrouvés dans les rues à jeter des pavés. Un mécontentement commun. C'était un adressé au général De Gaulle qui démissionna un an plus tard. Trente ans passés, il y a eu le non à Jacques Chirac, dissolvant une assemblée nationale qui s'est retrouvée à l'opposé. On a vu un non au racisme et au négationnisme, en refusant Jean Marie Le Pen au deuxième tour en 2002. C'était un non muet mais commun à tous. Le non plus récent fut celui adressé au projet de Constitution européenne.
Mais le non, qu'il soit politique, économique ou bien habituel a plusieurs formes. Gestuel, muet, parlé... Plusieurs langues. Nein, no, iie, ne, non. Toujours est-il qu'il a toujours le même sens.
Sauf si l'on parle du cap Non, sur la côte occidentale marocaine, ou du Non, ce chapeau vietnamien...
Re: Libre propos sur thème imposé : Non
Merdique ? Tu y vas fort. C'est différent ! Mais très expressif quand même. Tout à fait véridique.
J'aime bien.
J'aime bien.
Lysane- Stylo Asséché
- Messages : 74
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 27
Localisation : Avec ma plume
Re: Libre propos sur thème imposé : Non
J'y vais pas fort, j'y vais normalement. xD
Différent, ça, c'est clair. Expressif, peut-être. Mais tellement trop simpliste..
Différent, ça, c'est clair. Expressif, peut-être. Mais tellement trop simpliste..
Re: Libre propos sur thème imposé : Non
Simpliste ? Pas pour moi. Je suis persuadée que tu peux faire plus compliqué mais c'est déjà pas trop simple. (Un peu paradoxal oO')
Après, chacun le perçoit différemment. Je le perçoit comme expressif et véridiquement expressif.
Après, chacun le perçoit différemment. Je le perçoit comme expressif et véridiquement expressif.
Lysane- Stylo Asséché
- Messages : 74
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 27
Localisation : Avec ma plume
Re: Libre propos sur thème imposé : Non
Hum...
J'attends d'autres avis. Peut-être contradictoires.
Edit by Lysou :Il te plaît pas mon avis ? =°
Il est beau, il est magnifique et j'en suis fière. Malgré le fait qu'il sorte de mon cerveau dérangé et que je suis pas sûre de comprendre ce que je dis =O
J'attends d'autres avis. Peut-être contradictoires.
Edit by Lysou :
Il est beau, il est magnifique et j'en suis fière. Malgré le fait qu'il sorte de mon cerveau dérangé et que je suis pas sûre de comprendre ce que je dis =O
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