A lui, cet être si…, inqualifiable.
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A lui, cet être si…, inqualifiable.
[................]A lui, cet être si…, inqualifiable.
[]Il existe des personnes, véritables anges descendus sur Terre, dont il est impossible de se détacher. La difficulté de dresser d’eux un portrait calligraphié est accrue par le fait que les mots qui sont des outils remarquables, se trouvent bien démunis devant ces personnes insaisissables. Définir l’indéfinissable…
[]Le jour où nous rencontrons l’une de ces personnes, notre vie s’éclaire, un nouvel astre entre dans notre ciel… Ces personnes, peuvent sécher nos larmes, mais préfèrent, par un doux miracle, les transformer en larmes de rire et de joie. Leurs mots savent quelles inflexions prendre pour ne pas nous blesser, sans pour autant nous écarter de la vérité. Nos relations tel un arbre aux racines profondément ancrées dans un sol épuré de toutes mauvaises herbes, sont arrosées par les faux nuages, de nos bouderies chimériques où ces personnes savent nous coincer avec une incroyable habilité. Nous capitulons alors, et apparaît un arc-en-ciel aux couleurs féériques mélangeant tons chauds et froids : différents. Souvent en effet nous trouverons nombres de différences des plus banales, comme de simples préférences alimentaires ou nos origines, aux plus complexes, lors de nos conciliabules philosophiques, se terminant souvent à des heures tardives. Ces discours nocturnes dérivant généralement en sujets extravagants. Dans ces moments, alors que la nuit, âgée de plusieurs heures déjà, réclame le silence, seuls nos éclats de rires mal étouffés filtrent. Les rires provoqués par ces personnes ne sont jamais citronnés : ni jaune, ni acide… Mais il y a assurément des similitudes avec ces personnes ; comme des passions, qui en général provoquent la rencontre de ces êtres. Etonnantes découvertes que ces points communs, il est possible de parler pendant des heures de littérature, ayant les même ouvrages qui couvrent les rayonnages de nos chambres. Même goût pour la liberté, mais ces esprits célestes, sur cette voie ont bien plus avancés que nous, et se retrouvent en initiateurs et éclaireurs. La mélancolie qui souvent nous serre le cœur, quand il faut abandonner ces êtres chéries... Brume caressante, apaisée par la promesse d’une séparation la plus courte possible. Mais c’est la mort dans l’âme que le dimanche soir nous nous détachons, haïssant le sommeil qui nous oblige à nous quitter, je trouve mille et une fables pour faire durer ce conte merveilleux. Bercés par la douce musique qui sortent de leurs mains, nous êtres insignifiants, sourire aux lèvres, pensons à la chance que nous avons de les côtoyer. Le piano, objet divin, est la prolongation de leur être. Il est difficile de définir ces personnes, de les qualifiés… Ma plume encrée satisfaite et insatisfaite se souvient de son passé proche. Mais peut-on prétendre saisir l’insaisissable ?
[]Il existe des personnes, véritables anges descendus sur Terre, dont il est impossible de se détacher. La difficulté de dresser d’eux un portrait calligraphié est accrue par le fait que les mots qui sont des outils remarquables, se trouvent bien démunis devant ces personnes insaisissables. Définir l’indéfinissable…
[]Le jour où nous rencontrons l’une de ces personnes, notre vie s’éclaire, un nouvel astre entre dans notre ciel… Ces personnes, peuvent sécher nos larmes, mais préfèrent, par un doux miracle, les transformer en larmes de rire et de joie. Leurs mots savent quelles inflexions prendre pour ne pas nous blesser, sans pour autant nous écarter de la vérité. Nos relations tel un arbre aux racines profondément ancrées dans un sol épuré de toutes mauvaises herbes, sont arrosées par les faux nuages, de nos bouderies chimériques où ces personnes savent nous coincer avec une incroyable habilité. Nous capitulons alors, et apparaît un arc-en-ciel aux couleurs féériques mélangeant tons chauds et froids : différents. Souvent en effet nous trouverons nombres de différences des plus banales, comme de simples préférences alimentaires ou nos origines, aux plus complexes, lors de nos conciliabules philosophiques, se terminant souvent à des heures tardives. Ces discours nocturnes dérivant généralement en sujets extravagants. Dans ces moments, alors que la nuit, âgée de plusieurs heures déjà, réclame le silence, seuls nos éclats de rires mal étouffés filtrent. Les rires provoqués par ces personnes ne sont jamais citronnés : ni jaune, ni acide… Mais il y a assurément des similitudes avec ces personnes ; comme des passions, qui en général provoquent la rencontre de ces êtres. Etonnantes découvertes que ces points communs, il est possible de parler pendant des heures de littérature, ayant les même ouvrages qui couvrent les rayonnages de nos chambres. Même goût pour la liberté, mais ces esprits célestes, sur cette voie ont bien plus avancés que nous, et se retrouvent en initiateurs et éclaireurs. La mélancolie qui souvent nous serre le cœur, quand il faut abandonner ces êtres chéries... Brume caressante, apaisée par la promesse d’une séparation la plus courte possible. Mais c’est la mort dans l’âme que le dimanche soir nous nous détachons, haïssant le sommeil qui nous oblige à nous quitter, je trouve mille et une fables pour faire durer ce conte merveilleux. Bercés par la douce musique qui sortent de leurs mains, nous êtres insignifiants, sourire aux lèvres, pensons à la chance que nous avons de les côtoyer. Le piano, objet divin, est la prolongation de leur être. Il est difficile de définir ces personnes, de les qualifiés… Ma plume encrée satisfaite et insatisfaite se souvient de son passé proche. Mais peut-on prétendre saisir l’insaisissable ?
Re: A lui, cet être si…, inqualifiable.
Deuxième fois que je lis ce texte, je le comprends peut-être mieux.
J'aime beaucoup.
Cette façon de décrire cet être si inqualifiable, c'est beau. Très beau.
J'aime beaucoup.
Cette façon de décrire cet être si inqualifiable, c'est beau. Très beau.
Re: A lui, cet être si…, inqualifiable.
Ça me fait plaisir que tu aimes,
Enfin, il faut avouer que j'avais un beau sujet...
[ Mais chûût! Il prend vite la grosse tête... ]
Enfin, il faut avouer que j'avais un beau sujet...
[ Mais chûût! Il prend vite la grosse tête... ]
Re: A lui, cet être si…, inqualifiable.
Moi aussi j'aime beaucoup.
C'est très joliment dit, et vraiment proche de la poésie. Très simple mais très beau.
Continue miss !
C'est très joliment dit, et vraiment proche de la poésie. Très simple mais très beau.
Continue miss !
Re: A lui, cet être si…, inqualifiable.
Merci !
Ça me fait d'autant plus plaisir que c'est ce que j'avais essayer de faire...
Ça me fait d'autant plus plaisir que c'est ce que j'avais essayer de faire...
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