Avions "abîmés"

Bonjouur !


Je viens parler aujourd'hui de quelque chose qui me fait plutôt peur, et m'inquiète beaucoup en ces jours dangereux.
En l'espace de quelques semaines seulement, nous avons pu assister à deux disparitions d'avions en mer. Deux avions que l'on dit "abîmés". Le terme, je trouve, est trop peu explicite, mais passons.

Le premier, un A330 d'Air France, a, apparemment, explosé en plein vol, au large des côtes Sénégalaises. Entre le Brésil et la France. Les recherches ont duré quelques temps, avant que le Brésil ne décide d'y mettre fin, après quelques corps et débris repêchés.

Le second, cette nuit. Un A310 de Yemenia (compagnie Yéménite). Il y avait de nouveau 135 passagers, dont 66 français. Ils ont retrouvés la carlingue de l'avion, et quelques débris, dans les eaux comoriennes. Un enfant a été retrouvé vivant, chose rassurante. On peut espérer retrouver des survivants.


Ces deux accidents, graves, sont arrivés dans un espace temporel relativement court, et ils m'inquiètent vraiment. Devons nous nous attendre à plus d'accidents de ce genre ? Est-ce du à des kamikazes terroristes ? Que devons nous penser ?

Et pourrons nous continuer à prendre l'avion sans craindre un pareil danger ?

C'est vrai que ces accidents sont assez effrayants mais, ils sont moins fréquents. Certes, ils sont beaucoup plus spectaculaires et dévastateurs.
Peu de survivants, très peu, trop peu même.
Des accidents trop énigmatiques.
Les crashs d'avions font peur. Mais les accidents de voiture, de train, de bateau, ... ?

Pareil pour le bateau. Un naufrage, combien de survivants ? Pas beaucoup, pas beaucoup. Mais heureusement, il y en a peu.

Les trains, pareil.

Mais les voitures. On ne voit que la partie émergée de l'iceberg.
Il y a plus de victimes en France en un an que dans le monde entier en avion !

Il n'y en a pas plus qu'avant, des accidents d'avions. Ils sont juste plus médiatisés.

Certes.

Les accidents de voitures sont nombreux, beaucoup trop nombreux. Mais en même temps, est engagée la responsabilité des chauffeurs (ou chauffards, selon). Un avion qui se crash, en plein milieu de la mer, n'est pas forcément la faute au pilote, qui sont, généralement, d'excellents pilotes de ligne, très expérimentés. Les conditions météorologiques, et autres, sont engagés dans ses affreuses et sordides histoires. Alors comment savoir ? Les boîtes noires ne parlent pas, elles sont plantées au milieu des océans, et personne ne les retrouve à temps (1 mois de blabla pour les demoiselles, pas plus).

Les trains, il y a eu ce terrible accident en Italie, mardi matin... C'est la même. On ne peut pas savoir.